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Conservation

Des espèces souvent très menacées, exploitées à partir des populations naturelles sauvages

Exploitations non durables et pression sur les forêts classées

Malgré leur rôle socio-économique indéniable, de nombreuses espèces de palmiers sont soumises à de fortes menaces, qui compromettent la survie et la durabilité des populations de ces espèces et, partant, celle des activités économiques qui leur sont liées. 

A l’exception du palmier à huile et du cocotier (domestiqués et intensivement cultivés), les palmiers ne sont pas domestiqués en Afrique de l’Ouest. Leurs espèces sont récoltées directement dans la brousse, au sein des populations naturelles. Les méthodes d’exploitation non durables et le défrichage des zones particulièrement riches en espèces de palmiers menacent fortement ces végétaux. Leur régénération est malheureusement longue et difficile car la germination a lieu souvent après plusieurs mois et la croissance des plantes est lente. Certains palmiers mettent des dizaines d’années après leur germination avant d’être exploitables. 

Les rotins en danger

Les plus menacés des palmiers d’Afrique de l’Ouest sont les rotins. En effet, inféodés aux forêts, ils disparaissent avec elles. Ces plantes ne poussent jamais dans une plantation (café, hévéa,palmier à huile), établie suite à la déforestation. Aujourd’hui, les forêts classées et les parcs nationaux sont les seuls endroits qui abritent de véritables peuplements de rotins. Ces milieux font donc l’objet de fortes pressions anthropiques. Eremospatha dransfieldii une espèce endémique d’Afrique de l’Ouest est classée en danger d’extinction (En) sur la liste rouge de l’UICN (https://www.iucnredlist.org/species/95317299/95317302).