Bénin

• Autrefois connu sous le nom de Dahomey, le Bénin est un pays d’Afrique de l’Ouest limité au Nord par le Niger, au Sud par l’Océan atlantique, à l’Est par le Nigéria, à l’Ouest par le Togo et au Nord-Ouest par le Burkina Faso. 
• Avec une superficie de 114 763 km2, le Bénin s’étend entre 6°15’ et 12°25’ N et 0°40’ et 3°45’ E avec une distance de 700 km du Sud au Nord et une largeur bordant la côte sur environ 125 km qui atteint 325 km à la latitude Tanguiéta-Ségbana. 
• Sa une population est de 11 884 127 habitants (INSAE, 2019) dont la plupart (70%) pratiquent l’agriculture, la pêche, l’artisanat, pisciculture ou la chasse.On distingue cinq types de sols marqués par une prédominance des sols ferrugineux qui représentent 65% des terres, suivis des sols peu évolués (20 %), des sols ferrallitiques (10 %), des sols hydromorphes (3 %) et des vertisols (2 %) (Ménard, 2018).Le Bénin est subdivisé en trois zones climatiques que sont : 
  • la zone guinéenne ou sub-équatoriale située au Sud où la pluviométrie varie de 900 mm à la frontière avec le Togo à 1500 mm à la frontière avec le Nigéria, 
  • la zone de transition ou zone soudano-guinéenne que l’on retrouve au centre du pays avec des fluctuations de température très marquées et une pluviométrie moyenne de 1200 mm par an, 
  •  la zone soudanienne semi-aride au Nord, caractérisée par des pluies annuelles variant de 900 à 1100 mm et un déficit pluviométrique élevé. 
  • La région de l’Atacora au Nord-Ouest, caractérisée par son relief particulier, présente une moyenne pluviométrique parfois supérieure à 1300 mm (ASECNA, 2006). 
  • Trois principales zones climatiques sont réparties en 10 phytodisctricts  représentant des écosystèmes pour certains organismes vivants et certaines plantes en particulier (Akoegninou et al., 2006 ; Adomou, 2005). 
• La flore du Bénin à ce jour a recensé 2807 espèces de plantes réparties en 1129 genres et 185 familles (Akoegninou et al., 2006).
• Les principales formations végétales rencontrées sont :
  • la forêt dense humide semi-décidue, 
  • la forêt marécageuse, 
  • la galerie forestière, 
  • la forêt dense sèche, 
  • la forêt claire, 
  • la savane boisée, 
  • les savanes arborée et arbustive.
•  Les palmiers, et surtout les espèces indigènes, représentent des espèces importantes rencontrées dans ces différentes formations végétales. 
• Sur les 32 espèces de palmiers recensées par Akoègninou et al. (2006), 13 sont indigènes. Dix ans plus tard, les travaux de terrain conduits par Michon (2016) n’ont permis de trouver que dix (10) espèces sur les 13 précédemment référencées dans la flore. 

Cet état de chose est la conséquence de la destruction de l’habitat de ces espèces due à l’urbanisation mais aussi à la forte pression anthropique exercée par les populations locales compte tenu de l’importance socio-économique de ces espèces de palmiers. Afin d’éviter la perte de cette diversité, il urge que des actions de conservation et des stratégies de gestion durable de ces palmiers indigènes soient mises en œuvre.